Que faut-il redouter le plus : la déflation ou l'inflation ? On ne sait pas laquelle va l'emporter, dans un monde marqué par le contraste saisissant entre, d'une part, des pays riches laminés par la crise et, d'autre part, la Chine et sa croissance formidable, l'Inde et les autres puissances émergentes asiatiques.
Le risque de déflation a alimenté la réunion, mardi 21 septembre, du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Le taux d'intérêt de la Fed vaut quasiment zéro, et pourtant la croissance reste faible et l'inflation atteint tout juste 1,2 %.
Les marchés s'attendent plus ou moins à ce qu'elle recoure à l'émission monétaire, ce qui explique que le cours de l'or ait battu de nouveaux records et que le dollar ait été plutôt faible. De fait, plus la Fed et les autres banques centrales émettront de monnaie, plus le métal précieux que l'homme ne peut pas fabriquer comptera d'adeptes.