2013 est déjà jouée. Parce que l'essentiel de la croissance moyenne d'une année se construit sur la fin de la précédente (acquis de croissance) et sur le profil du premier trimestre, il n’y a déjà plus beaucoup de suspense pour l’année en cours. Peu de doute en effet sur l’orientation de l’activité fin 2012, tant les indicateurs d’activité se sont dégradés. Et si l’Allemagne donne le « la » de la zone euro, le décrochage de 0,5% de son PIB au 4ème trimestre n’augure rien de bon. Quant au démarrage de 2013, le message des chefs d’entreprise est très clair : l’année commence très mal. En janvier, le climat des affaires est resté collé à 87, soit 13 points en dessous de sa moyenne de long terme, fixée à 100 par construction. Et il faut se rendre à une double évidence : la base sectorielle de la crise s’étend et la crise s’installe dans la durée.