Le Salon de l'Immobilier, qui ouvre vendredi au Parc des Expos, sera-t-il celui de la reprise ?
2009, année de transition. C'est ce qu'affirme la chambre des notaires qui présentait hier matin ses chiffres haut-garonnais, à quelques jours d'un Salon de l'Immobilier (1) qui sera « un test
après un début 2009 catastrophique, pour savoir si la reprise ressentie en fin d'année est bien au rendez-vous du printemps », indique Philippe Pailhes, expert immobilier.
Suite de l'article (ladepeche.fr)
Merci à Jean-Christophe pour cet article
Alors que le marché locatif est en berne, celui de l'investissement connaît quelques soubresauts. En effet, les assureurs s'intéressent aux immeubles sans risque.
Il est des chiffres qu'on aimerait oublier. Plus de 4 millions de mètres carrés de bureaux seraient vides en Ile-de-France, ce qui rappelle de mauvais souvenirs. La démolition d'immeubles de
bureaux obsolètes ou leur mutation en logements trouvent à nouveau quelque écho comme solution d'écoulement d'un stock trop abondant. Les transactions ont chuté de 60 % par rapport au pic de
2007. Les loyers, diminués en moyenne de 10 % par rapport à 2008, ne promettent pas de remonter avant plusieurs trimestres. Et, encore, leur baisse calculée sur les prix affichés est-elle
sous-estimée, car les statistiques oublient opportunément de tenir compte des franchises et des renégociations de baux réclamées et obtenues par les locataires au cours des derniers mois.
Suite de l'article (lesechos.fr)
Merci Damien pour l'article
Pm/L correspond au ratio prix moyen à la vente sur prix moyen à la location. Il s'agit ici de prix observés sur le
marché.
Pe/L correspond à un prix théorique calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment
les taux d'emprunt. C’est le prix d’équilibre Solution Achat = Solution Location.
L correspond au prix moyen à la location observé sur le marché.
Deux mots sur le prix d'équilibre Pe/L
Pe/L est calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. Il donne un prix d'arbitrage
Solution Achat = Solution Location. Mais attention, ce prix d’arbitrage ne tient absolument pas compte de la plus-value ou moins-value que vous allez avoir lors de la revente. Il est
calculé sur la base d’un marché équilibré : La hausse des prix se faisant au même rythme que celle des loyers (Pm/L est constant dans le temps). Donc, en dehors de toute spéculation, à la hausse comme à la baisse, Pe/L est le prix d’arbitrage qui permet d’obtenir un
rendement locatif égal à celui d’un placement sans risque. Il faut avoir à l’esprit que ce prix
d’arbitrage n’est valable que pour une résidence principale. En effet, dans le cas d’un investissement locatif (j’achète pour louer) on calcule un prix d'arbitrage Pe/L au minimum 25% plus bas
que celui d'une résidence principale: les frais sont largement plus élevés (2 loyers par an pour une résidence principale et >4,5 loyers par an pour un investissement locatif).
Pour en savoir plus sur le calcul de Pe/L et Pm/L >> Estimation d'un actif immobilier
Voir également >> La valeur d’un logement par le
ratio Prix-Loyer
Analyse des derniers chiffres de l’INSEE
Très clairement le marché a stoppé sa chute et a amorcé un retournement à la hausse, aidé par les baisses cumulées des taux, des
prix et les aides de l'Etat. Vous constaterez que se retournement se fait bien au contact du prix d’équilibre Pe/L.
Sur un an, les prix ont baissé en moyenne de 4.4%. Sur le 4ème trimestre 2009 on enregistre une hausse de 1,8% (soit une pente de +7.4% par an). Sur la même période
les loyers ont progressé de 1.98% sur un an et de 0,2% sur le 4ème trimestre 2009. Par rapport au point le plus haut (1/1/2008), le Ratio Prix / Loyer présente une baisse de
10,60%.
La baisse des taux d'emprunt de ces derniers mois a pour effet de remonter le prix d'équilibre. Le ratio Prix/Loyer est
maintenant inférieur au prix d'équilibre. Cela signifie que la solution achat redevient gagnante par rapport à la solution location (si, bien évidemment, on ne tient pas compte de la
perte de capital due à la baisse des prix). Mais attention, les taux d'emprunt ne peuvent forcément que remonter lorsqu'ils sont très bas comme en ce moment. Il est très
important d'avoir conscience de la forte sensibilité des prix de l'immobilier aux variations des taux d'intérêt, voir cet article Peut-on arrêter la chute des prix en baissant les taux d’emprunt ? ainsi que les prévisions de taux de Meilleurtaux.com
Pour mieux comprendre le marché immobilier Faut-il acheter pour se loger ? (1)
Analyse du graphique (Rappel)
Sur les 40 dernières années, on observe une période de forte spéculation qui a duré 26 ans (1970 à 1996). Pendant toute cette période, le ratio Pe/L est largement inférieur à Pm/L. Seule la
hausse des prix permettait de rentabiliser un achat immobilier. Cette période est marquée par deux bulles. La première bulle éclate en 1981 alors que les prix étaient en moyenne de 168 loyers.
Elle a été suivie d'une baisse de 16%. La bulle suivante a eu lieu en 1991 et a atteint une amplitude de 169 loyers. La baisse qui a suivi a amené les prix autour 130 loyers (-23%).
La période 1996 à 2005 est caractérisée par une très forte hausse des prix qui a comme origine la très forte baisse des taux d'intérêt. Pendant pratiquement 10 ans les prix de l'immobilier ont
été parfaitement cohérents avec les taux d'emprunt pratiqués sur le marché (Pm/L≈Pe/L). D'une année sur l'autre les prix étaient plus élevés mais la baisse des taux compensait assez bien la
hausse des prix. Tout le monde était heureux: les vendeurs devenaient riches et les acheteurs allaient s'enrichir. A la fin de l'année 2005 le ratio Prix/Loyer était de 240, alors qu'il était de
130 au début de l'année 1997. La hausse de 85% de ce ratio montre très clairement que pendant toute cette période les loyers ont nettement moins progressé que les prix.
A partir de début 2006 les choses changent, car les taux ont commencé à remonter. En moins de trois ans ils ont été multipliés par 1,47 (soit 47% de hausse). Pour donner un ordre de grandeur, en
2005 les taux étaient de 3,4% alors qu'en octobre 2008 ils étaient autour de 5%. Cette hausse des taux de 147 points semble bien peu de chose, mais en fait elle a eu pour conséquence d'augmenter
le loyer de l'argent de 47%.
Le coût du crédit devenant plus élevé, les prix auraient dû logiquement descendre. Malheureusement, pendant que les taux remontaient, les prix ont poursuivi leur ascension pour atteindre début 2008 un ratio Prix/Loyer de 262. C'est donc à partir de début 2006 que l'on pouvait réellement parler de bulle. Aujourd'hui les prix du marché sont complètement à côté de la plaque, notamment par rapport à l'évolution, sur la même période, de notre PIB et du pouvoir d'achat des Français.
Fin 2005, la croissance des prix de l'immobilier était proche de 15% et la hausse des prix nourrissait la hausse: la certitude que ce que j'achète aujourd'hui vaudra bien plus demain. L'acte
d'achat dépendait uniquement d'un phénomène de psychologie de masse et non pas de l'analyse financière fondamentale. Il faut bien comprendre que cette croissance des prix (15% par an en 2006)
permettait à un acheteur d'avoir un délai de retour sur investissement (ROI) inférieur à un an ! C'est-à-dire qu'au-delà d'un an il avait un équivalent loyer inférieur à celui de la solution
location.
Bien évidemment cela ne pouvait pas durer. La hausse des taux ainsi que celle des matières premières ont entamé le pouvoir d'achat des acheteurs. L'affaire des subprimes nous a fait
prendre conscience que nous étions au bout de quelque chose. Et maintenant la crise économique inquiète les gens. Ils ont peur de l'avenir. Tous ces problèmes ont la même cause racine : les excès
de liquidité monétaire pratiqués ces dernières années. La masse monétaire mise en circulation a progressé trop vite par rapport à la croissance de notre PIB. Les taux d'intérêts ont été trop bas
et pendant trop longtemps.
Au plus haut de la bulle, les prix rapportés au PIB par ménage présentaient une surestimation de 80%. Pour retrouver un marché cohérent avec les fondamentaux économiques, le ratio Prix/Loyer doit
baisser de 45%. Les prix devraient donc descendre autour de 143 Loyers, ce qui correspond à un rendement brut de 12/(143 x 107%)=7,84% (avec 143 x 107%= capital investi, en
comptant 7% de frais de notaire). Ne pas oublier qu'en 1998 les prix étaient en moyenne autour de 130 loyers, et permettaient donc d'obtenir un rendement
brut de 8,4%.
Les taux d'intérêt des prêts immobiliers baissent, à la mi-mars, dans toutes les régions de France et sur toutes les durées d'emprunt. Les taux moyens retombent à 3,70% sur 15 ans et à
3,85% sur 20 ans. Retrouvez les taux région par région.
Déjà historiquement bas, les taux d'intérêt (fixes) des prêts immobiliers continuent de baisser en mars, selon le courtier en ligne empruntis.com. "La baisse est quasi-générale, sur toutes les
durées et dans toutes les régions, explique-t-on chez empruntis.com. De nouvelles baisses assez inattendues ont été enregistrées depuis seulement quelques jours. En effet, un grand réseau (ndlr :
BNP Paribas) pour lequel nous anticipions une stabilisation des barèmes déjà très bas, a procédé à une baisse conséquente de 0,10% en moyenne ".
Suite de l'article (lesechos.fr)
Mais de quoi peuvent donc parler un banquier et un philosophe ? A coup sûr de la crise, des subprimes, des récents scandales, des souffrances provoquées par l'irresponsabilité de quelques-uns et
l'aveuglement de tous. Mais aussi des abus et des dérives d'un système qui se croyait protégé du hasard par des formules mathématiques sophistiquées, de la vitalité possible du capitalisme...Et
donc de la démesure de la raison, de l'argent-Dieu, de l'impérieuse nécessité d'une éthique renouvelée. Sans dissimuler leurs désaccords, François Henrot et Roger-Pol Droit se livrent à cette
réflexion à deux voix avec la volonté partagée d'éviter imprécations et idées toutes faites.
La suite en image (xerfi.fr)
On pensait que la création de l’euro allait conduire à une convergence des économies. Pourtant, la crise est un révélateur. La zone n’est pas capable de se doter d’une politique économique commune lui permettant de présenter un front uni face aux défis et aux difficultés. Le chacun pour soi et les stratégies centrifuges dominent. Bien pire encore, les différences structurelles de nos économies se sont renforcées.
(AOF / Funds) - Selon Natixis, on peut s'inquiéter d'un regain de difficultés pour certaines banques en 2010, en raison de plusieurs facteurs. Le gestionnaire cite les moins-values sur les
portefeuilles d'obligations publiques, surtout si les attaques spéculatives recommencent sur certains pays. Il s'inquiète par ailleurs des taux de défaut des ménages encore en hausse, ainsi que
du maintien de taux de défaut élevés pour les entreprises avec la croissance faible.
Suite de l'article (zonebourse.com)
Bonjour et merci de votre visite,
Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers et que les prix étaient surestimés de 80% ?
L'objectif de ce blog est de vous permettre de suivre l’actualité du marché immobilier et de vous aider à comprendre pourquoi les prix peuvent monter mais aussi descendre. Vous pourrez ainsi acheter, vendre ou louer votre logement en sachant exactement où vous mettez les pieds.
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