Depuis quelques mois, la correction sur le marché immobilier semble se confirmer après une décennie de forte hausse des prix. Néanmoins, Empruntis, un site internet comparateur de crédits et
d'assurances, a indiqué lors d'une conférence de presse mardi 29 septembre qu'il faut rester prudent: les chiffres sont loin d'être tous annonciateurs d'un réel rebond du secteur.
Suite de l'article (e24.fr)
Suite au battage médiatique sur le rebond violent des transactions au printemps, suivi de peu par l'annonce par la FNAIM d'une progression tonitruante de 3,9% au deuxième trimestre, soit une progression digne des meilleurs trimestres transaction jamais enregistrés, nous avions émis quelques doutes sur la nature et l'ampleur de ce rebond. Les résultats d'autres groupes de professionnels de l'immobilier donnent maintenant une toute autre impression du marché. Voyons ce que nous apprennent ces chiffres et comment les interpréter.
La communication des notaires.
Les notaires sont des professionnels qui vivent de l'immobilier, que ce soit sous la forme d'une activité annexe de transaction, transaction ou sous la forme des frais qu'ils encaissent à chaque transaction. Néanmoins, les chiffres qu'ils collectent sont traités par l'INSEE, un organisme statistique indépendant, dont les publications sont exemptes de la saine suspicion avec laquelle on devra prendre les publications des professionnels directement intéressés, et dont la méthodologie est connue.
Leur analyse est bien plus sombre que le tableau idyllique du marché dressé en début de mois, et ils anticipent une poursuite de la baisse des prix et des transactions toute l'année
durant. Certes, ils se permettent d'exclure dans leur note de conjoncture une baisse de 40%. Voilà un aveu qui veut tout dire, surtout si l'on le
couple à l'article écrit par M. Friggit, et validé par leur commission éditoriale, qui conclut que les prix ont entam un retour vers leur tunnel historique, mais qu'ils n'en restent pas moins
surévalués de 50%. Ce qui voudrait dire qu'une baisse de 33% n'est pas à exclure, même si M. Friggit s'abstient bien de se hasarder à pronostiquer une vitesse de baisse.
Suite de l'article (cotation-immobiliere.fr)
Dans cet article on trouve un graphique très intéressant qui compare les prix aux revenus des populations aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, et en France. Et surprise :
La France serait le pays où l'immobilier est le plus cher, bien plus cher que ce que l'on a pu voir Outre-Manche et Outre-Atlantique aux pires heures de leurs bulles immobilières. Une réalité
qui n'était pourtant jusqu'ici que mentionnée en pointillée dans des publications spécialisées.