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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 06:23

Les différentes courbes de Friggit sur les prix de l’immobilier viennent d’être actualisées ce 9 décembre 2011. La hausse des prix ralentit au troisième trimestre 2011 (c’est-à-dire sur les compromis de vente signés au second trimestre). Pendant ce temps le ratio loyers /revenus baisse, les courbes de Friggit aux États-Unis et au Royaume-Uni aussi. Le pouvoir d’achat immobilier des Français est revenu proche de son plus bas niveau observé en 2008.

 

Évolution des prix des logements par rapport aux revenus en décembre 2011

Jacques Friggit a ajouté sur ces courbes les données fournies par les notaires sur les prix de l’immobilier au 3ème trimestre 2011. Ces chiffres correspondent donc aux compromis de vente signés en avril, mai et juin 2011.

Comme vous pouvez le constater sur ces courbes, les prix ont continué à augmenter plus fortement que les revenus au 3ème trimestre 2011. Le nombre total de transactions est lui-aussi encore en hausse.

Voici le graphique des courbes de Friggit de décembre 2011 :

 

 

Courbe et tunnel de Friggit en décembre 2011
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 21:44

Puisque même les lobbyistes les plus actifs se mettent à prédire la baisse de l’immobilier en France (avec de lourdes arrières pensées sur la conservation de leur « niche fiscale » de la taille d’un palais impérial) voici un focus sur le dégonflement actuel de notre énorme bulle mondiale et quelques éléments historiques et statistiques sur les baisses de l’immobilier dans le monde « développé » depuis 1970.

ATTENTION certains graphiques peuvent choquer les lobbyistes sensibles.

A ce jour la France, irréductible village gaulois de l’immobilier déconnecté des revenus, se démarque de certains pays de l’OCDE qui ont largement entamé la purge des excès de la bulle de crédit et de l’immobilier.
Même si cette bulle est une des plus énormes de l’histoire récente, les cycles immobiliers sont lents et les baisses de prix en immobilier se comptent généralement en années et les taux annuels de baisse sont généralement à un seul chiffre. C’est peut-être désespérant pour beaucoup de membres impatients de ce forum mais cette lenteur à la baisse est une réalité du marché immobilier.

Pour les frigitto-maniac (dont je fais partie) vous trouverez des éléments de comparaison de la courbe fétiche prix-revenus avec ce qui s’est passé dans les autres pays baissiers.

La baisse façon lente et inexorable agonie :

Rendons hommage au pionnier de l’éclatement de la bulle, le Japon, qui connait un dégonflement très lent mais très constant depuis plus de 20 ans des prix de l’immobilier résidentiel :
Image
Source: Japan Real Estate Institute - Urban land price index – Residential

http://www.stat.go.jp/data/nenkan/zuhyou/y1712000.xls



Pour les lobbyistes de l’Ile de France qui l’auraient oublié, le Japon est un petit archipel avec une densité de population très élevée (3 fois celle de la France) et était la seconde puissance économique depuis des décennies avant de laisser sa place à la Chine il y a un an (Cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ ... population)

 

Suite de l'article (bulle-immobiliere.org)

 

Merci à Marinette pour cet article

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 17:06

 Juin 2011  

Un petit clic sur l'image donne accès à un document imprimable.

Le graphique ci-dessus vous donne, sur une période de plus de 40 ans, l'évolution du ratio Prix/Loyer moyen des logements anciens pour la France métropolitaine. L'indicateur est calculé à partir de données élaborées par l'INSEE: 

Indice trimestriel des prix des logements anciens - France métropolitaine - Ensemble - Indice CVS (Base 100 au 4ème trimestre 2000). 

Indice des prix à la consommation - IPC - Ensemble des ménages - France métropolitaine - par fonction de consommation - Loyers des résidences principales

Les chiffres de l'INSEE sont fiables mais connus avec un retard de 3 à 6 mois. Pour avoir un repère, j'ai prolongé la courbe (trait en pointillé rouge) sur la base d'une baisse des prix de 10% par an et une hausse des loyers de 2% par an. 

Ce graphique est mis à jour tous les 3 mois, dès que les chiffres de l'INSEE sont disponibles.

Définitions


Pm/L
correspond au ratio prix moyen à la vente sur prix moyen à la location. Il s'agit ici de prix observés sur le marché.

Pe/L
 correspond à un prix théorique calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. C’est le prix d’équilibre Solution Achat = Solution Location. 

L
correspond au prix moyen à la location observé sur le marché.

Deux mots sur le prix d'équilibre Pe/L

Pe/L est calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. Il donne un prix d'arbitrage Solution Achat = Solution Location. Mais attention, ce prix d’arbitrage ne tient absolument pas compte de la plus-value ou moins-value que vous allez avoir lors de la revente. Il est calculé sur la base d’un marché équilibré : La hausse des prix se faisant au même rythme que celle des loyers (Pm/L est constant dans le temps). Donc, en dehors de toute spéculation, à la hausse comme à la baisse, Pe/L est le prix d’arbitrage qui permet d’obtenir un rendement locatif égal à celui d’un placement sans risque. Il faut avoir à l’esprit que ce prix d’arbitrage n’est valable que pour une résidence principale. En effet, dans le cas d’un investissement locatif (j’achète pour louer) on calcule un prix d'arbitrage Pe/L au minimum 25% plus bas que celui d'une résidence principale: les frais sont largement plus élevés (2 loyers par an pour une résidence principale et > 4,5 loyers par an pour un investissement locatif).

Pour en savoir plus sur le calcul de Pe/L et Pm/L  >> Estimation d'un actif immobilier 

Voir également >> La valeur d’un logement par le ratio Prix-Loyer


Analyse des derniers chiffres de l’INSEE

  

Sur un an, les prix ont augmenté en moyenne de 7,16% et le ratio prix /loyer a augmenté de 6%. Sur la même période les loyers ont progressé de 1,09% sur un an. On obverse un ralentissement de la hausse des prix mais aussi des loyers.

 

Par rapport au point le plus haut (1/1/2008), le Ratio Prix / Loyer présente une baisse de 1,64%. 

 

 

Pour mieux comprendre le marché immobilier  Février 2011: Point sur le marché immobilier

 

Rappel


Au plus haut de la bulle, les prix rapportés au PIB par ménage présentaient une surestimation de 80%. Pour retrouver un marché cohérent avec les fondamentaux économiques, le ratio Prix/Loyer doit baisser de 45%. Les prix devraient donc descendre autour de 143 Loyers, ce qui correspond à un rendement brut de 12/(143 x 107%)=7,84% (avec 143 x 107%= capital investi, en comptant 7% de frais de notaire).  Ne pas oublier qu'en 1998 les prix étaient en moyenne autour de 130 loyers, et permettaient donc d'obtenir un rendement brut de 8,4%.

 

 

Evolution-des-fondamentaux-copie-1.jpg

 

     

 

 

 

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 06:17

http://www.capital.fr/var/cap/storage/images/media/images/photo-v2-457x222/rea/immobilier3/cahmbre-de-bonne-denis/7487631-1-fre-FR/cahmbre-de-bonne-denis_large.jpg

 

Comme chaque année, la course au logement commence pour près d’1,5 million d’étudiants. Les loyers reculent… à condition d’éviter les abus des bailleurs.

 

Bonne nouvelle pour les étudiants en quête d’un toit pour la rentrée. Les loyers des petites surfaces reculent dans la plupart des grandes villes universitaires. En un an, les tarifs des studios et autres chambres de bonne ont dévissé de 2,5% à Nancy, de 3,4% à Nantes et même de 5% à Lille, avance le réseau immobilier Century 21.

 

"Après les hausses de loyers enregistrées l’an passé, les bailleurs se montrent moins gourmands car ils redoutent les impayés. Les étudiants sont aussi de plus en plus nombreux à rester chez leurs parents ou à emménager à deux dans un appartement plus grand", observe Sylvain Jutteau, directeur de la gestion immobilière chez Century 21. A Montpellier, Nantes, Rennes ou Lille, de nombreux programmes immobiliers, gelés durant la crise, sont, par ailleurs, en cours de commercialisation, ce qui fait mécaniquement augmenter l’offre et baisser les tarifs…

 

Suite de l'article (capital.fr)

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 10:51

Graphique juin 2011

Un petit clic sur l'image donne accès à un document imprimable.

Le graphique ci-dessus vous donne, sur une période de plus de 40 ans, l'évolution du ratio Prix/Loyer moyen des logements anciens pour la France métropolitaine. L'indicateur est calculé à partir de données élaborées par l'INSEE: 

Indice trimestriel des prix des logements anciens - France métropolitaine - Ensemble - Indice CVS (Base 100 au 4ème trimestre 2000). 

Indice des prix à la consommation - IPC - Ensemble des ménages - France métropolitaine - par fonction de consommation - Loyers des résidences principales

Les chiffres de l'INSEE sont fiables mais connus avec un retard de 3 à 6 mois. Pour avoir un repère, j'ai prolongé la courbe (trait en pointillé rouge) sur la base d'une baisse des prix de 10% par an et une hausse des loyers de 2% par an. 

Ce graphique est mis à jour tous les 3 mois, dès que les chiffres de l'INSEE sont disponibles.

Définitions


Pm/L
correspond au ratio prix moyen à la vente sur prix moyen à la location. Il s'agit ici de prix observés sur le marché.

Pe/L
 correspond à un prix théorique calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. C’est le prix d’équilibre Solution Achat = Solution Location. 

L
correspond au prix moyen à la location observé sur le marché.

Deux mots sur le prix d'équilibre Pe/L

Pe/L est calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. Il donne un prix d'arbitrage Solution Achat = Solution Location. Mais attention, ce prix d’arbitrage ne tient absolument pas compte de la plus-value ou moins-value que vous allez avoir lors de la revente. Il est calculé sur la base d’un marché équilibré : La hausse des prix se faisant au même rythme que celle des loyers (Pm/L est constant dans le temps). Donc, en dehors de toute spéculation, à la hausse comme à la baisse, Pe/L est le prix d’arbitrage qui permet d’obtenir un rendement locatif égal à celui d’un placement sans risque. Il faut avoir à l’esprit que ce prix d’arbitrage n’est valable que pour une résidence principale. En effet, dans le cas d’un investissement locatif (j’achète pour louer) on calcule un prix d'arbitrage Pe/L au minimum 25% plus bas que celui d'une résidence principale: les frais sont largement plus élevés (2 loyers par an pour une résidence principale et > 4,5 loyers par an pour un investissement locatif).

Pour en savoir plus sur le calcul de Pe/L et Pm/L  >> Estimation d'un actif immobilier 

Voir également >> La valeur d’un logement par le ratio Prix-Loyer


Analyse des derniers chiffres de l’INSEE

  

Sur un an, les prix ont augmenté en moyenne de 8,73% et le ratio prix /loyer a augmenté de 7,48%. Sur la même période les loyers ont progressé de 1,16% sur un an. Par rapport au point le plus haut (1/1/2008), le Ratio Prix / Loyer présente une baisse de 2.57%.

La hausse des taux d'emprunt de ces derniers mois a pour effet de faire baisser le prix d'équilibre. Le ratio Prix/Loyer est maintenant largement au dessus du prix d'équilibre. Cela signifie que la solution location redevient gagnante par rapport à la solution achat.

 

Pour mieux comprendre le marché immobilier Février 2011: Point sur le marché immobilier

 

Analyse du graphique (Rappel)

 

Sur les 40 dernières années, on observe une période de forte spéculation qui a duré 26 ans (1970 à 1996). Pendant toute cette période, le ratio Pe/L est largement inférieur à Pm/L. Seule la hausse des prix permettait de rentabiliser un achat immobilier. Cette période est marquée par deux bulles. La première bulle éclate en 1981 alors que les prix étaient en moyenne de 168 loyers. Elle a été suivie d'une baisse de 16%. La bulle suivante a eu lieu en 1991 et a atteint une amplitude de 169 loyers. La baisse qui a suivi a amené les prix autour 130 loyers (-23%).

La période 1996 à 2005 est caractérisée par une très forte hausse des prix qui a comme origine la très forte baisse des taux d'intérêt. Pendant pratiquement 10 ans les prix de l'immobilier ont été parfaitement cohérents avec les taux d'emprunt pratiqués sur le marché (Pm/L≈Pe/L). D'une année sur l'autre les prix étaient plus élevés mais la baisse des taux compensait assez bien la hausse des prix. Tout le monde était heureux: les vendeurs devenaient riches et les acheteurs allaient s'enrichir. A la fin de l'année 2005 le ratio Prix/Loyer était de 240, alors qu'il était de 130 au début de l'année 1997. La hausse de 85% de ce ratio montre très clairement que pendant toute cette période les loyers ont nettement moins progressé que les prix.

A partir de début 2006 les choses changent, car les taux ont commencé à remonter. En moins de trois ans ils ont été multipliés par 1,47 (soit 47% de hausse). Pour donner un ordre de grandeur, en 2005 les taux étaient de 3,4% alors qu'en octobre 2008 ils étaient autour de 5%. Cette hausse des taux de 147 points semble bien peu de chose, mais en fait elle a eu pour conséquence d'augmenter le loyer de l'argent de 47%.

Le coût du crédit devenant plus élevé, les prix auraient dû logiquement descendre. Malheureusement, pendant que les taux remontaient, les prix ont poursuivi leur ascension pour atteindre début 2008 un ratio Prix/Loyer de 262. C'est donc à partir de début 2006 que l'on pouvait réellement parler de bulle. Aujourd'hui les prix du marché sont complètement à côté de la plaque, notamment par rapport à l'évolution, sur la même période, de notre PIB et du pouvoir d'achat des Français.


Fin 2005, la croissance des prix de l'immobilier était proche de 15% et la hausse des prix nourrissait la hausse: la certitude que ce que j'achète aujourd'hui vaudra bien plus demain. L'acte d'achat dépendait uniquement d'un phénomène de psychologie de masse et non pas de l'analyse financière fondamentale. Il faut bien comprendre que cette croissance des prix (15% par an en 2006) permettait à un acheteur d'avoir un délai de retour sur investissement (ROI) inférieur à un an ! C'est-à-dire qu'au-delà d'un an il avait un équivalent loyer inférieur à celui de la solution location.


Bien évidemment cela ne pouvait pas durer. La hausse des taux ainsi que celle des matières premières ont entamé le pouvoir d'achat des acheteurs. L'affaire des subprimes nous a fait prendre conscience que nous étions au bout de quelque chose. Et maintenant la crise économique inquiète les gens. Ils ont peur de l'avenir. Tous ces problèmes ont la même cause racine : les excès de liquidité monétaire pratiqués ces dernières années. La masse monétaire mise en circulation a progressé trop vite par rapport à la croissance de notre PIB. Les taux d'intérêts ont été trop bas et pendant trop longtemps.

Au plus haut de la bulle, les prix rapportés au PIB par ménage présentaient une surestimation de 80%. Pour retrouver un marché cohérent avec les fondamentaux économiques, le ratio Prix/Loyer doit baisser de 45%. Les prix devraient donc descendre autour de 143 Loyers, ce qui correspond à un rendement brut de 12/(143 x 107%)=7,84% (avec 143 x 107%= capital investi, en comptant 7% de frais de notaire).  Ne pas oublier qu'en 1998 les prix étaient en moyenne autour de 130 loyers, et permettaient donc d'obtenir un rendement brut de 8,4%.

 

 

Evolution-des-fondamentaux-copie-1.jpg


 

 Les articles que je vous recommande


Une vidéo particulièrement intéressante où Jean-Pierre Petit nous dit toute la vérité sur le marché immobilier français. 

 

 


Capture-copie-1.JPG

 



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Retour sur la bulle immobilière de 1991

 

Le site esprit-riche.com propose une sélection d'articles écrits sur l’immobilier pendant la précédente crise en 1991. Ces articles n’apporte pas vraiment d’informations en tant que tel mais permettent de voir la tendance du discours médiatique et surtout son décalage avec la réalité.

 

Parfois il est risible de voir les « spécialistes reconnus » prédire fin 1989 que «le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens est peu probable ».

 

Pour illustrer ce qui se passait dans la vraie vie pendant ce temps là, voici les statistiques des notaires (concernant Paris uniquement). Les statistiques des notaires, bien que disponible avec environ 6 mois de retard, sont les seuls chiffres fiables concernant l’immobilier. Vous constaterez au passage qu’en 2004, certains arrondissements n’avaient toujours pas retrouvé leur prix de 1991.

 

 

 

 

 

La suite de l'article (esprit-riche.com)

 


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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 20:55

(Boursier.com) -- Baisse des volumes et poursuite de la hausse de prix, c'est le constat résumant la situation actuelle du marché immobilier à Paris et en Ile-de-France. Une situation assez paradoxale que la Chambre des Notaires de Paris-Ile-de-France voit se poursuivre dans les prochains mois.

 

Sur la base des avant-contrats qui se transforment en actes de vente définitifs dans un délai moyen de trois mois, tout indique en effet que les prix continuent de progresser, avec même une homogénéité surprenante entre les biens, appartements ou maisons, et les zones géographiques. Paris entraîne la Petite Couronne et la Grande Couronne, constatent les notaires...

 

Au premier trimestre 2011, les volumes de vente dans l'ancien ont reculé de 7% pour les appartements par rapport à la même période en 2010 et de 9% pour les maisons. La baisse atteint même 12% dans Paris à moins de 7.000 transactions. Dans le même temps, les prix ont encore augmenté de 5,6% dans Paris à 7.780 euros en moyenne le mètre carré, entraînant la Petite Couronne en hausse de 2,9% (4.270 euros le mètre carré) et la Grande Couronne (+2,6% à 3.050 euros). Pour se loger en Ile-de-France, il faut désormais compter une moyenne de 5.290 euros le mètre carré.

 

Suite de l'article (boursier.com)

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 18:16

Les pays de l'Union européenne ploient sous une dette de près de 10.000 milliards d'euros, qu'ils auront le plus grand mal à rembourser. Déficit, chômage, croissance... notre carte permet de comparer la situation économique des 27 pays de la région.

 

Les finances publiques des pays de l'Union européenne ont continué de se dégrader en 2010, malgré la mise en œuvre de drastiques plans d'austérité. La dette publique cumulée des 27 membres représentait à fin décembre 80% du Produit intérieur brut (PIB), contre moins de 75% l'année précédente, d'après les données d'Eurostat. Après la Grèce et l'Irlande, le Portugal a récemment été contraint d'appeler l'Europe et le Fonds monétaire international à la rescousse. Et d'autres pays pourraient suivre, car les mauvais élèves sont nombreux.

 

Suite de l'article (capital.fr)

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 14:42

Graphique-mars-2011-copie-1.jpg

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Le graphique ci-dessus vous donne, sur une période de plus de 40 ans, l'évolution du ratio Prix/Loyer moyen des logements anciens pour la France métropolitaine. L'indicateur est calculé à partir de données élaborées par l'INSEE: 

Indice trimestriel des prix des logements anciens - France métropolitaine - Ensemble - Indice CVS (Base 100 au 4ème trimestre 2000). 

Indice des prix à la consommation - IPC - Ensemble des ménages - France métropolitaine - par fonction de consommation - Loyers des résidences principales

Les chiffres de l'INSEE sont fiables mais connus avec un retard de 3 à 6 mois. Pour avoir un repère, j'ai prolongé la courbe (trait en pointillé rouge) sur la base d'une baisse des prix de 10% par an et une hausse des loyers de 2% par an. 

Ce graphique est mis à jour tous les 3 mois, dès que les chiffres de l'INSEE sont disponibles.

Définitions


Pm/L
correspond au ratio prix moyen à la vente sur prix moyen à la location. Il s'agit ici de prix observés sur le marché.

Pe/L
 correspond à un prix théorique calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. C’est le prix d’équilibre Solution Achat = Solution Location. 

L
correspond au prix moyen à la location observé sur le marché.

Deux mots sur le prix d'équilibre Pe/L

Pe/L est calculé à partir des fondamentaux économiques, notamment les taux d'emprunt. Il donne un prix d'arbitrage Solution Achat = Solution Location. Mais attention, ce prix d’arbitrage ne tient absolument pas compte de la plus-value ou moins-value que vous allez avoir lors de la revente. Il est calculé sur la base d’un marché équilibré : La hausse des prix se faisant au même rythme que celle des loyers (Pm/L est constant dans le temps). Donc, en dehors de toute spéculation, à la hausse comme à la baisse, Pe/L est le prix d’arbitrage qui permet d’obtenir un rendement locatif égal à celui d’un placement sans risque. Il faut avoir à l’esprit que ce prix d’arbitrage n’est valable que pour une résidence principale. En effet, dans le cas d’un investissement locatif (j’achète pour louer) on calcule un prix d'arbitrage Pe/L au minimum 25% plus bas que celui d'une résidence principale: les frais sont largement plus élevés (2 loyers par an pour une résidence principale et > 4,5 loyers par an pour un investissement locatif).

Pour en savoir plus sur le calcul de Pe/L et Pm/L  >> Estimation d'un actif immobilier 
Voir également >> La valeur d’un logement par le ratio Prix-Loyer

Analyse des derniers chiffres de l’INSEE

Les taux d'emprunt remontent et bien évidemment le prix d'équilibre Pe/L chute au niveau  de 236,5 loyers ! Le prix moyen du marché est autour de 252,3 loyers.


Sur un an, les prix ont augmenté en moyenne de 9,5% et le ratio prix /loyer a augmenté de 8,1%. Sur la même période les loyers ont progressé de 1.26% sur un an. Par rapport au point le plus haut (1/1/2008), le Ratio Prix / Loyer présente une baisse de 3,6%.


La hausse des taux d'emprunt a pour effet de faire baisser le prix d'équilibre. Le ratio Prix/Loyer est maintenant repassé au dessus du prix d'équilibre. Il est très important d'avoir conscience de la forte sensibilité des prix de l'immobilier aux variations des taux d'intérêt, je vous invite à lire mon dernier article  Février 2011: Point sur le marché immobilier   (Nouveau)

 

Pour mieux comprendre le marché immobilier  Faut-il acheter pour se loger ? (1) 
 

Analyse du graphique (Rappel)

 

Sur les 40 dernières années, on observe une période de forte spéculation qui a duré 26 ans (1970 à 1996). Pendant toute cette période, le ratio Pe/L est largement inférieur à Pm/L. Seule la hausse des prix permettait de rentabiliser un achat immobilier. Cette période est marquée par deux bulles. La première bulle éclate en 1981 alors que les prix étaient en moyenne de 168 loyers. Elle a été suivie d'une baisse de 16%. La bulle suivante a eu lieu en 1991 et a atteint une amplitude de 169 loyers. La baisse qui a suivi a amené les prix autour 130 loyers (-23%).

La période 1996 à 2005 est caractérisée par une très forte hausse des prix qui a comme origine la très forte baisse des taux d'intérêt. Pendant pratiquement 10 ans les prix de l'immobilier ont été parfaitement cohérents avec les taux d'emprunt pratiqués sur le marché (Pm/L≈Pe/L). D'une année sur l'autre les prix étaient plus élevés mais la baisse des taux compensait assez bien la hausse des prix. Tout le monde était heureux: les vendeurs devenaient riches et les acheteurs allaient s'enrichir. A la fin de l'année 2005 le ratio Prix/Loyer était de 240, alors qu'il était de 130 au début de l'année 1997. La hausse de 85% de ce ratio montre très clairement que pendant toute cette période les loyers ont nettement moins progressé que les prix.

A partir de début 2006 les choses changent, car les taux ont commencé à remonter. En moins de trois ans ils ont été multipliés par 1,47 (soit 47% de hausse). Pour donner un ordre de grandeur, en 2005 les taux étaient de 3,4% alors qu'en octobre 2008 ils étaient autour de 5%. Cette hausse des taux de 147 points semble bien peu de chose, mais en fait elle a eu pour conséquence d'augmenter le loyer de l'argent de 47%.

Le coût du crédit devenant plus élevé, les prix auraient dû logiquement descendre. Malheureusement, pendant que les taux remontaient, les prix ont poursuivi leur ascension pour atteindre début 2008 un ratio Prix/Loyer de 262. C'est donc à partir de début 2006 que l'on pouvait réellement parler de bulle. Aujourd'hui les prix du marché sont complètement à côté de la plaque, notamment par rapport à l'évolution, sur la même période, de notre PIB et du pouvoir d'achat des Français.


Fin 2005, la croissance des prix de l'immobilier était proche de 15% et la hausse des prix nourrissait la hausse: la certitude que ce que j'achète aujourd'hui vaudra bien plus demain. L'acte d'achat dépendait uniquement d'un phénomène de psychologie de masse et non pas de l'analyse financière fondamentale. Il faut bien comprendre que cette croissance des prix (15% par an en 2006) permettait à un acheteur d'avoir un délai de retour sur investissement (ROI) inférieur à un an ! C'est-à-dire qu'au-delà d'un an il avait un équivalent loyer inférieur à celui de la solution location.


Bien évidemment cela ne pouvait pas durer. La hausse des taux ainsi que celle des matières premières ont entamé le pouvoir d'achat des acheteurs. L'affaire des subprimes nous a fait prendre conscience que nous étions au bout de quelque chose. Et maintenant la crise économique inquiète les gens. Ils ont peur de l'avenir. Tous ces problèmes ont la même cause racine : les excès de liquidité monétaire pratiqués ces dernières années. La masse monétaire mise en circulation a progressé trop vite par rapport à la croissance de notre PIB. Les taux d'intérêts ont été trop bas et pendant trop longtemps.

Compte tenu de l’évolution des loyers et du PIB par ménage, les prix sont aujourd’hui surestimés de 90 % ! Nous sommes donc bien dans une bulle. Pour retrouver des prix en ligne avec la richesse produite par les ménages, le ratio prix sur loyer doit baisser de 47 %, soit des prix autour de 133 loyers. Ne pas oublier qu'en 1998 les prix étaient en moyenne autour de 130 loyers, et permettaient d'obtenir un rendement brut de 8,4%.

 

 

 


 

 Les articles que je vous recommande


Une vidéo particulièrement intéressante où Jean-Pierre Petit nous dit toute la vérité sur le marché immobilier français. 

 

 


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Retour sur la bulle immobilière de 1991

 

Le site esprit-riche.com propose une sélection d'articles écrits sur l’immobilier pendant la précédente crise en 1991. Ces articles n’apporte pas vraiment d’informations en tant que tel mais permettent de voir la tendance du discours médiatique et surtout son décalage avec la réalité.

 

Parfois il est risible de voir les « spécialistes reconnus » prédire fin 1989 que «le ralentissement de la hausse des prix des logements anciens est peu probable ».

 

Pour illustrer ce qui se passait dans la vraie vie pendant ce temps là, voici les statistiques des notaires (concernant Paris uniquement). Les statistiques des notaires, bien que disponible avec environ 6 mois de retard, sont les seuls chiffres fiables concernant l’immobilier. Vous constaterez au passage qu’en 2004, certains arrondissements n’avaient toujours pas retrouvé leur prix de 1991.

 

 

 

 

 

La suite de l'article (esprit-riche.com)

 




Il faut écouter les économistes qui parlent de notre bulle immobilière (à la position 26 minutes de cet enregistrement). 

 

Capture-copie-8

 


 

 

L'intégralité de l'interview de Mathilde Lemoine, invité de Stéphane Soumier dans Good Morning Business le 31 mars 2011 sur BFM Business.

 

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Alors que le 31 mars 2011, s’ouvre le Salon de l’immobilier, à Paris, Jean-Pierre Petit, économiste, questionné sur un sondage disant qu’un locataire sur deux pense ne jamais devenir propriétaire, il affirme que cette enquête "exprime une forme de détresse". Pour lui, la "société propriétaire" est un "mythe". A l’inverse, ce qui "a du sens micro-économique" est d’"améliorer ses conditions de logement". "Etre propriétaire en toute circonstance, à n’importe quel prix, quel que soit le cycle de vie des gens, ça n’a rigoureusement aucun sens (...) Ça n’a qu’un sens politique".

"On est dans une bulle (immobilière), car les prix sont totalement déconnectés des revenus (...) des loyers (...) des valeurs d’équilibre de moyen et long termes", estime notre invité. Et de renchérir : "Nous vivons en économie de bulles depuis vingt-cinq ans (...) qui est marquée partout dans le monde occidental par une évolution des valeurs patrimoniales plus fortes que celles des revenus", qui s’accompagne de "la baisse des taux" des prêts.

 

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Pour voir la vidéo
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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 11:02

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 16:27

Le secteur immobilier à Berlin est en plein essor aujourd’hui. C’est la capitale de l’immobilier bon marché. Contrairement à d’autres marchés européens, le marché immobilier berlinois est sain et équilibré et n’a pas connu de bulle immobilière comme d’autres capitales européennes.

 

Les prix immobiliers à Berlin sont 4 à 6 fois moins chers que ceux de Londres ou Paris.

 

Berlin affiche des prix au m² qui défient toute concurrence. Ainsi les prix évoluent entre 1000€ et 2500€ pour les très bons emplacements. Les prix sont très intéressants pour tous les investisseurs ou expatriés qui souhaitent diversifier ou investir une partie de leur portefeuille dans une ville qui n’a pas été touchée par la flambée des prix comme d’autres villes en Europe.

Ces prix et la qualité des immeubles jouent en faveur des nouveaux acquéreurs qui ont la possibilité d’acheter un appartement de 50 m² pour le prix d’un 10 m² à Paris.

 

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Suite de l'article (aden-immo.com)

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  • : Blog de Marc Candelier
  • : Comprendre pourquoi les prix du marché immobilier peuvent monter mais aussi descendre !
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Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers et que les prix étaient surestimés de 80% ? 

 

L'objectif de ce blog est de vous permettre de suivre l’actualité du marché immobilier et de vous aider à comprendre pourquoi les prix peuvent monter mais aussi descendre. Vous pourrez ainsi acheter, vendre ou louer votre logement en sachant exactement où vous mettez les pieds.

 

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