Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 15:05

L' optimisme des médias francophones ne cesse de m' étonner . Selon les journaux télévisés de France et de Belgique , l' immobilier repart à la hausse , tant au niveau des prix que pour les demandes , en hausse , ce qui serait justifié par le faible niveau des taux d' intérets . Et les présentateurs de poursuivre , sans sourciller , que la crise est bel et bien terminée , avant de passer vers d' autres sujets brulants , comme par exemple....... la fermeture d' un centre Peugeot et ses conséquences , un probable licenciement de 400 personnes supplémentaires , malgré l' argent investi par l' état pour préserver ce centre et ces emplois .  Bref , les paradoxes continuent à faire bon ménage dans les médias .


Car cette crise n 'est certes pas terminée . Comment peut-on prétendre à une sortie de crise alors même que l' Europe s' enfonce dans les affres du surendettement souverain , que le FMI décuple sa capacité d' intervention en prévision du prochain tsunami , sur le simple constat d' une stabilisation d' un marché immobilier soumis aux aléas d' un  revenu des ménages en pleine régression ?

Les statistiques sont claires , et les graphiques ci dessous, issus d' éco-france.com traduisent une légère amélioration du crédit à l' habitat , trop timide pour prétendre à autre chose qu' un début de stabilisation qui nécessitera encore plusieurs mois avant d' évoquer une sortie de crise définitive .

http://eco-france.over-blog.com/5-index.html

 

http://www.daily-bourse.fr/images/analyses/2010/04/15/0ABBIP.gif

 

Suite de l'article (daily-bourse.fr)

Partager cet article
Repost0
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 14:25

GEAB N°44 est disponible ! Crise systémique globale / USA-UK - Le couple explosif de la seconde moitié 2010 : Eté 2010, la bataille de la Banque d'Angleterre / Hiver 2010, la Fed face au risque de faillite

 

Comme l'avait anticipé LEAP/E2020 il y a déjà plusieurs mois, et contrairement à ce qu'ont raconté la plupart des médias et des « experts » au cours des dernières semaines, la Grèce a bien l'Eurozone pour lui apporter soutien et crédibilité (notamment en matière de future bonne gestion, seule garante d'une sortie du cycle infernal des déficits publics croissants (1)). Il n'y aura donc pas de cessation de paiement grecque même si l'agitation autour de la situation grecque est bien l'indicateur d'une prise de conscience croissante que l'argent est de plus en plus difficile à trouver pour financer l'immense endettement public occidental : un processus désormais « insoutenable » comme le souligne un récent rapport de la Banque des Règlements Internationaux.

Le bruit fait autour de la Grèce par les médias, anglais et américains en particulier, aura tenté de cacher à la plupart des acteurs économiques, financiers et politiques le fait que le problème grec n'était pas le signe d'une prochaine crise de la zone Euro (2), mais en fait un indice avancé du prochain grand choc de la crise systémique globale, à savoir la collision entre, d'une part, la virtualité des économies britannique et américaine fondées sur un endettement public et privé insoutenable et, d'autre part, le double mur de la maturité des emprunts venant à échéance à partir de 2011 cumulée à la pénurie globale de fonds disponibles pour se refinancer à bon marché.

Comme nous l'avons expliqué dès Février 2006 lors de notre anticipation sur son imminence, il ne faut pas oublier que la crise actuelle trouve son origine dans l'effondrement de l'ordre mondial créé après 1945, dont les Etats-Unis ont été le pilier, secondé par le Royaume-Uni. Aussi, pour comprendre la portée réelle des évènements générés par la crise (comme le cas grec par exemple), il convient de rapporter leur signification aux faiblesses structurelles qui caractérisent le cœur du système mondial en pleine déliquescence : ainsi, pour notre équipe, le « doigt grec » ne montre pas tant l'Eurozone que les dangers explosifs des besoins exponentiels de financement du Royaume-Uni et des Etats-Unis (3).

 

http://www.leap2020.eu/photo/2024068-2798961.jpg?v=1271341156

 

Suite de l'article (leap2020.eu)

Partager cet article
Repost0
13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 20:10

 

Invité de RTL, le patron du parti de gauche s'est démarqué du discours ambiant sur la question des retraites, refusant de relayer l'affolement de circonstances, assénant moult chiffres à l'appui de sa démonstration à un Jean-Michel Aphatie qui n'en demandait pas tant.

 

e façon argumentée, Jean-Luc Mélenchon s’est fait fort ce matin au micro de  RTL de dépassionner la question des retraites, bien décidé à ne « pas se laisser clouer le bec par des pseudo-évidences qui ne sont que des préjugés ». Suivez mon regard...
Aphatie démarre avec une première affirmation : « on peut évoquer un problème de financement pour les retraites, on évoque un déficit d’environ 15 milliards d’euros d’ici 5 ans ».

Minute, papillon ! S’appuyant sur les chiffres du Conseil d’Orientation sur les Retraites, Mélenchon rectifie : « le COR évoquait 5 milliards en année hors crise et 10 milliards pour 2010-2011. Les 15 milliards je demande à voir où ils sont ».  Il y a moins de 10 jours, sur son blog,  Jean-Michel Aphatie parlait lui aussi d’un coût de 5 milliards.

Aphatie évoquait une valse des milliards. Il n'avait pas fini de l'étonner puisque cet après-midi, se fondant sans doute sur des confidences des membres du COR, Le Monde indiquait que le coût de la retraite s'établirait à ... 30 milliards en 2010. Il faut vite acheter car à ce rythme, on dépassera les 100 milliards par an dès janvier 2011.


Suite de l'article (marianne2.fr)

 

 

Lien vers la vidéo

 

Partager cet article
Repost0
9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 09:31

Les politiques de relance pour faire face à la crise ont creusé les déficits budgétaires. Ces derniers sont, bien évidemment, financé par des dettes qui viennent s’ajouter à celles accumulées depuis des décennies. Les Etats ont vécus au-dessus de leur moyens durant toute cette période. Les marchés financiers testent désormais les Etats: les marches mettent l europe au defi de sauver la grece 

 

Le ratio de dette par rapport au PIB (PIB = Produit Intérieur Brut, soit la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays) approche ou dépasse les 100% dans de nombreux pays (maximum exigé de 60% dans les accords de Maastricht)

 

Suite de l'article (blog.crottaz-finance.ch)

Partager cet article
Repost0
5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 20:21

Qu’est-ce que cette fameuse "concurrence", supposée avoir remède à tout ? La vénérable théorie des avantages comparatifs, justifiant l’ouverture mondiale des échanges, est-elle toujours valable ? Vivons-nous réellement dans une "société post-industrielle" ? Comment fonctionne la sphère financière ? Autant de questions clés que Jean-Luc Gréau aborde dans son ouvrage.

 

Suite de l'article (canalacademie.com)

Partager cet article
Repost0
4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 16:53

Les analystes et la presse de Wall Street se gaussaient ce week-end de nouvelles révélations sur le portefeuille d'actifs toxiques dont a hérité la banque centrale américaine (Fed) après le sauvetage en 2008 de deux grands noms de la finance, la banque d'affaires Bear Stearns et l'assureur AIG.

 

Devant des demandes insistantes, la Banque de réserve fédérale de New York, la branche qui détient ces actifs, a dû révéler jeudi une liste détaillée de ces actifs, repris en mars 2008 à Bear Stearns pour faciliter son rachat par JPMorgan qui ne les voulait pas, et pour nettoyer le bilan d'AIG, auquel elle avait accordé un prêt en urgence en septembre de la même année.

 

Suite de l'article (express.be)

Partager cet article
Repost0
2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 18:43

ECONOMIE - Ces inégalités s'expliquent par des changements au sein de l’entreprise…

 

Pourquoi y a-t-il un creusement des inégalités?

 

Parce qu’il y a une «déformation très importante de la hiérarchie des salaires». D’une part, «il y a de plus en plus de bas salaires, de plus en plus d’embauches au SMIC, explique à 20minutes.fr Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, car il y a une pression très forte pour réduire les coûts du travail». Un phénomène couplé avec l’externalisation des emplois les moins qualifiés, qui ne profitent pas des avantages sociaux de l’entreprise principale.

 

D’autre part, «pour ceux qui ont des compétences particulières, il y a une augmentation très importante des rémunérations», analyse Henri Sterdyniak. Pour éviter de voir ces cadres fuir à l’étranger, ils sont notamment rémunérés avec des stock-options. Conséquence: ils ont intérêt à ce que la rémunération du capital soit la plus forte, en limitant aux les processus de production et donc les salaires.

Plus globalement, pour Nicolas Bouzou, économiste et dirigeant de la société d’analyse Asterès, le «problème fondamental est celui de la croissance. Le PIB a peu augmenté alors que la part des classes supérieures a beaucoup grossi». La part du gâteau à se partager pour les classes moyennes et les plus pauvres est donc plus mince.

 

Suite de l'article (20minutes.fr)

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 16:06

Capturer-copie-3.JPG

 

 En 2007, c’est à partir de 84 500 euros de revenu déclaré annuel par unité de consommation qu’une personne se situe parmi les 1 % les plus riches. Alors que la moitié des revenus des personnes les plus aisées ne sont pas des revenus d’activité, les autres très hauts revenus restent principalement assis sur des revenus d’activité, comme la grande majorité de la population. La population des très hauts revenus est plus âgée et plus concentrée en région

parisienne que le reste de la population. Entre 2004 et 2007, les revenus moyens des très hauts revenus ont augmenté plus rapidement que ceux de l’ensemble de la population. Le nombre de personnes franchissant des seuils symboliques de revenus annuels s’est également accru, d’où une augmentation notable des inégalités par le haut.

 

Lien vers le Dossier de l'INSEE

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 21:26

Les crises d'origine financière sont trop souvent suivies de convalescences lentes et laborieuses. C'est bien ce qui pourrait se produire aux Etats-Unis si la productivité chute, car la capacité d'innovation laisse à désirer. Tout cela laisse présager un avenir bien sombre. C'est au gouvernement d'agir. Il doit bien sûr s'attacher à réduire les déficits, mais il doit aussi veiller à stimuler la croissance.

 

Les économistes aiment à dire que la productivité n'est pas forcément l'indicateur le plus vital. Pourtant, sur le long terme, c'est une variable décisive pour l'évolution du produit intérieur brut (PIB). A la base, la croissance réelle est bien le résultat direct du travail fourni par la population active. Elle dépend donc à la fois du nombre de travailleurs et de leur productivité. Si l'on en croit Robert Gordon, l'économiste de la Northwestern University, éminent spécialiste du sujet, la productivité américaine est sur le point de faiblir.

 

Suite de l'article (lemonde.fr)

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 16:58

bechade(1)

 

par Philippe Béchade
Jeudi 01 Avril 2010

 

▪ Les indices américains testent de fortes résistances : les 11 000 points pour le Dow Jones, les 1 180 points pour le S&P 500. Voilà ce qui expliquerait la relative stagnation de Wall Street depuis le 8 mars dernier.

En réalité, ceux qui pilotent la tendance jour après jour s'adonnent prioritairement au day trading, avec des horizons de placement qui se situent pour certains entre trois minutes et un quart d'heure -- l'unité de temps "sept minutes" a beaucoup de succès en ce moment ! Ils ne sont donc guère friands du jeu des pronostics à court (une semaine) ou moyen terme (trois mois).
 
Lorsque des spécialistes de l'analyse technique de la vieille école décortiquent les graphiques, ils observent globalement la formation de structures relativement classiques : "têtes/épaules", "double sommet", "W haussier"... Elles semblent refléter une psychologie humaine avec toute sa part d'irrationnel.

Mais dès qu'ils s'attaquent à une étude plus fine des segments haussiers ou baissiers, ils constatent une succession de tendances en ligne ou de canaux de stagnation qui n'ont plus rien de spontané.
 
L'auto-réplication des mouvements boursiers reflète une orchestration qui implique le bannissement de la subjectivité humaine. Les ordinateurs sont clairement à la manoeuvre.

 

Suite de l'article (la-chronique-agora.com)

 

Dans cet article Philippe Béchade décrit vraiment très bien la situation du marché immobilier:

 

Le marché devient alors une sorte de vase clos qui génère sa propre réalité. La meilleure image pour en rendre compte, c'est une partie de Monopoly grandeur nature où les prix de l'immobilier deviennent fonction de la liquidité qui circule entre les joueurs, et non de l'état réel de l'offre et de la demande, des revenus des ménages et du crédit disponible.
 
Mettons que le joueur qui fait office de banquier décide arbitrairement que chaque participant recevra 400 millions d'euros au lieu de 200 en passant sur la case départ. Le cours des terrains s'envolent, puis celui des maisons et des hôtels... Et s'il décide ensuite de réduire l'apport de liquidités de 10 millions à chaque tour, la valeur des propriétés ne tardera pas à s'effondrer.
 
Dans la vraie vie, les choses ne se passent guère différemment. Seuls les quelques privilégiés qui participent au Monopoly boursier en tant que partenaires directs des banques centrales reçoivent de l'argent. Les locataires et les petits propriétaires n'en voient jamais la couleur... mais ils profitent psychologiquement d'un effet de richesse lorsque les enchères font apparaître une méga plus-value virtuelle sur le bien qu'ils possèdent.
 
Le seul problème, c'est que s'ils décidaient de vendre, ils ne trouveraient aucun primo-accédant pour acheter au prix du marché. Le château de cartes ne tient que tant que les spéculateurs jouent entre eux. Et ils prolongent la partie tant que les gains de la veille s'imposent comme les garants des gains du lendemain, au nom de l'impératif catégorique ayant statut de pensée unique, et selon lequel "la tendance est notre alliée".

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Blog de Marc Candelier
  • : Comprendre pourquoi les prix du marché immobilier peuvent monter mais aussi descendre !
  • Contact

IMMOBILIER ET L'ECONOMIE

Bonjour et merci de votre visite,
 

Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers et que les prix étaient surestimés de 80% ? 

 

L'objectif de ce blog est de vous permettre de suivre l’actualité du marché immobilier et de vous aider à comprendre pourquoi les prix peuvent monter mais aussi descendre. Vous pourrez ainsi acheter, vendre ou louer votre logement en sachant exactement où vous mettez les pieds.

 

N'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter, cela vous permettra d’être informé d'une nouvelle publication. Vous pouvez également réagir à un article en cliquant sur "Ajouter un commentaire" en bas à droite de chaque article.


La plupart des graphiques sont disponibles en version PDF par un simple clic sur l'image. Vous aurez ainsi des documents imprimables de très bonne qualité.

Si de votre côté vous avez un article intéressant à me proposer, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse suivante:
bulle.immo160@free.fr

 


Nombre de visites (30/07/2021)

5 029 588

Recherche

Archives

Map">

Geolocalisation